On avait besoin de prendre l’air. Vraiment. Alors on a prĂ©parĂ© les sacs, vĂ©rifiĂ© la mĂ©tĂ©o, et on est partis marcher pendant trois jours. Pas très loin, pas très haut, mais suffisamment pour tester ce qu’on emporte souvent « au cas oĂą »… et voir si ça tient la route.
On a choisi une boucle dans le massif du Vercors, entre forêt dense, petits sommets et plateaux dégagés. Trois jours avec bivouac sous tarp, feu de camp (autorisé à cette période), et pas un bruit autre que les oiseaux et nos pas sur les feuilles mortes.
Le but n’était pas de faire du bushcraft extrême ou de survivre en mode commando. Juste marcher, bivouaquer, cuisiner dehors, dormir sous les arbres, et tester le matos dans des conditions simples mais réelles.
Spoiler : tout ce qu’on a emportĂ© n’a pas servi. Et tant mieux. Mais ce qui a servi… on ne partirait plus sans.
🗓️ Jour 1 – Départ, premiers pas, et premiers doutes
On est partis en fin de matinée. La météo était bonne, pas trop chaud, pas trop frais. Le début du sentier était bien balisé, mais dès la deuxième heure de marche, on s’est rendu compte que nos sacs étaient un peu trop chargés. C’est là qu’on a commencé à remettre en question certains choix de matos.
On a croisé une première source : l’occasion parfaite pour tester la paille filtrante. L’eau était claire mais stagnante. Verdict : goût neutre, débit correct. C’est là qu’on a réalisé qu’on pouvait alléger nos sacs en eau et boire au fil du parcours. Bonne surprise.
Arrivés en fin d’après-midi sur un petit plateau boisé, on a monté le tarp. Installation simple, même avec les jambes fatiguées. Petit feu avec la pierre à feu : il a fallu s’y reprendre à trois fois, mais ça a pris. Première soupe lyophilisée, première ampoule aussi (merci la trousse de secours).
🌒 Nuit 1 – L’expérience tarp
Dormir sous tarp, c’est un état d’esprit. Il faut aimer la nature, les bruits la nuit, et le fait de ne pas être totalement « enfermé ». On a bien dormi, à part un réveil vers 3h à cause du vent. La bâche a tenu bon, bien tendue avec la paracorde.
La lampe frontale a servi toute la soirée : pour cuisiner, aller pisser, ranger les sacs. Petit détail qu’on oublie trop souvent : une lampe que tu peux fixer sur ta tête, c’est de l’or.
🌄 Jour 2 – Réveil frais, jambes lourdes, matos testé
Le réveil s’est fait doucement avec le chant des oiseaux. Le café instantané a aidé à faire passer la nuit courte. On a plié le bivouac et repris la route. Beaucoup de dénivelé ce jour-là , on a transpiré, râlé un peu, mais le paysage compensait largement.
On a utilisé le couteau plusieurs fois : pour découper un morceau de corde, pour couper du bois, et même pour ouvrir une boîte de sardines. Il a fait le taf sans broncher.
À midi, on a rempli les gourdes avec la paille filtrante à une cascade. Toujours pas de goût, toujours aucun effet secondaire. En fin d’après-midi, un orage menaçait. On a trouvé une clairière abritée et monté le tarp en mode urgence.
🌧️ Nuit 2 – La pluie, le test ultime
Il a plu. Toute la nuit. Et là , on a béni le fait d’avoir une bâche bien tendue et un sol bien choisi. Pas une goutte dedans. La frontale a encore été indispensable pour réorganiser nos affaires et faire sécher un peu les chaussettes.
Pas de feu ce soir-là . Barres de céréales et gorgées d’eau fraîche filtrée. On s’est endormis tôt, bercés par la pluie sur la bâche.
🌞 Jour 3 – Le retour, le bilan
Le soleil est revenu au matin. On a pris le temps de déjeuner doucement. On a rangé le camp, repris le sentier, les jambes un peu raides mais le moral au top. À l’arrivée, trois jours plus tard, on était crevés mais contents.
Et surtout : on savait ce qui valait le coup d’être emporté, et ce qui pouvait rester à la maison la prochaine fois.
🧰 Matériel utilisé et validé
🔦 Lampe frontale rechargeable USB
Ultra légère, bonne autonomie, super pratique. Elle a servi chaque soir sans jamais tomber en rade. USB-C, donc facile à recharger sur une batterie portable.
đź’§ Paille filtrante portable
Clairement un incontournable. Elle a remplacé plusieurs litres d’eau à porter. Filtration rapide, pas de souci de santé. À glisser dans chaque sac, systématiquement.
🔥 Pierre à feu + grattoir
Moins facile qu’un briquet, mais bien plus fiable sur le long terme. Et c’est satisfaisant d’allumer un feu sans flamme artificielle.
🔪 Couteau de survie lame fixe
Robuste, tranchant, et assez polyvalent pour le bois, la cuisine et les bricolages divers. Rien Ă redire.
🏕️ Bâche de bivouac (tarp imperméable)
Montage rapide, protection efficace, poids plume. Meilleur choix que la tente pour ce type de sortie.
đź©ą Trousse de secours compacte
Utilisée pour une ampoule, mais le simple fait de l’avoir suffit à rassurer. Bien pensée, rien de trop.
🎒 Ce qu’on en retient
Il y a ce qu’on pense devoir prendre, et il y a ce qu’on utilise vraiment. En trois jours, ces six articles nous ont prouvé leur valeur. Simples, fiables, compacts. Et surtout testés dans la vraie vie, pas en démo YouTube.
👉 Si tu veux voir les produits qu’on a testés, on les a rassemblés ici : Voir notre sélection spéciale rando
Et si tu veux notre liste complète de matos (avec ce qu’on a regretté d’avoir pris ou oublié), fais-nous signe : on prépare ça dans un prochain article !
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